La Shungite – ses Vertus

Pourquoi vendons-nous de la shungite, quelles sont ses vertus ?

La première fois que j’ai entendu parler de cette roche c’était lors d’un stage créé et animé par le conférencier et écrivain Pierre Lassalle. Il nous invitait à voir notre habitat comme un miroir de soi et à expérimenter des méthodes exclusives pour vivre en parfait accord et en sécurité dans notre lieu de vie. Et c’est dans un ouvrage paru au printemps 2017 que Céline et Pierre Lassalle dévoilèrent plus largement ce nouveau concept de « L’Habitat Créatif – être soi chez soi ».

J’ai donc appris que la shungite avait un pouvoir de protection. Piqué au vif j’ai voulu en savoir plus. En effet aujourd’hui nous vivons une ingérence organisée de nos logis par des pollutions principalement liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette pollution invisible mais réelle, à la fois psychique et physique, attise les désirs, embrume le cerveau, affaiblie notre système immunitaire, entame notre santé et ronge notre identité. Si nous ne voulons pas finir fossilisé il est donc conseillé de s’informer et d’expérimenter des solutions qui permettent de préserver notre habitat de ce viol institutionnalisé afin de nous donner l’opportunité de nous saisir en tant qu’être créateur d’un futur prometteur.

Nous sommes passés à l’action lors d’un salon de bien-être au Mans. Nous avions acheté deux sphères de shungite de 7 cm de diamètre chacune et nous l’avons expérimenté et fait expérimenter aux gens sur et autour de notre stand.

Comment ?

Par un simple exercice de premier contact avec la shungite en tenant celle-ci dans le creux des deux mains jointes en coupe devant le bassin, les bras relâchés, tout en faisant abstraction de l’environnement – fermer les yeux y aide – et en restant bien concentré sur les ressentis et mouvements en soi.

Ce qui devient rapidement perceptible c’est la sensation d’une énergie subtile qui commence à circuler en soi. On en ressent des picotements dans les mains et les bras par exemple. Cela provoque même parfois un coup de chaud et de fines gouttelettes peuvent commencer à perler sur le front. Cela se passe en deux, trois minutes et ce qui devient manifeste alors c’est que cette circulation d’énergie qui semblait, dans une premier temps, aller dans tous les sens, petit à petit s’oriente vers la Terre. La shungite cherche la Terre, elle cherche à nous ancrer ! Très rapidement j’ai pu ressentir une densité dans mes mollets, mes pieds s’alourdissaient et ils étaient scotchés au sol – nous avons tous un petit centre énergétique spiralé, un chakra mineur, sous la voûte plantaire – l’observation était saisissante.

La shungite est une pierre d’ancrage !

Mais pas seulement, c’est ce qui la différencie de la tourmaline entre autre. Une fois le sujet mis à la terre la shungite poursuit sa quête. Il suffit de suivre l’énergie et on peut remarquer qu’elle remonte, à croire qu’elle est douée d’intelligence ?! Elle remonte dans un second temps jusque dans les intestins, l’estomac et y provoque des gargouillements et des petits grincements peu discrets. En restant bien à l’écoute j’avais même l’impression que les matières se décollaient, il y avait comme un tri qui s’y faisait ?! Que faisait donc la shungite, séparer l’ombre de la lumière, l’homme de l’animal ?

Ce que j’en comprends aujourd’hui, et la nature nous le montre, c’est que toute évolution sur Terre découle d’un juste équilibre entre deux grandes forces. L’une allant dans le sens de la croissance, c’est le courant giratoire droit ou dextrogyre, et l’autre allant dans le sens de la décomposition, c’est le courant giratoire gauche ou lévogyre. Un élément est équilibré quand il contient environ deux tiers de forces dextrogyres et un tiers de forces lévogyres. D’ailleurs un géobiologue peut mesurer – avec une antenne de Lecher H3 par exemple – la bonne vitalité d’un aliment, d’un lieu ou d’un individu en comptant ce ratio torsions gauches sur torsions droites par le nombre d’impulsions émises par le sujet. Et si le nombre d’impulsions et le ratio se rapprochent de 19 sur 12 – c’est-à-dire du nombre d’or – le sujet est alors équilibré et sain. Ces mouvements dans mon bas ventre montrent donc un processus de rééquilibrage de ces deux forces dans une zone du corps qui, de par sa nature, est plus reliée aux forces de digestion et d’élimination, donc de torsions gauches.

La shungite est une pierre de rééquilibrage !

Après quelques minutes de ce traitement intérieur l’énergie poursuit son ascension le long de la colonne vertébrale, elle passe le diaphragme et se fraie un chemin pour aboutir jusqu’au sommet du crâne. Là les mouvements intérieurs s’estompent. L’exercice a renforcé ma conscience, mon énergie s’est densifiée le long de ma moelle épinière, mes pieds sont toujours bien enracinés dans le sol. Symboliquement je me vois comme un « I » ou une lance dressée entre Terre et Ciel. La shungite a fait son office, je me sens requinqué, la fatigue a disparue. Je me sens en confiance, plein d’entrain et de joie aussi.

On comprend alors mieux le titre du livre de Régina Martino – la personne qui a fait connaître la shungite en France – « La shungite, énergie de vie », car cette roche a un effet vitalisant.

La shungite est une pierre de régénération !

D’autres expériences et témoignages m’ont montré que la shungite a un pouvoir d’absorption hors du commun. Elle est connue pour assainir l’eau par exemple ou pour se préserver de la pollution électromagnétique. La shungite n’arrive pas bien sûr pas à absorber toute la nocivité des micro-ondes ou champs électriques mais elle nous permet de beaucoup mieux les supporter. Il en va de même pour toutes les pollutions psychiques ou projections de méfiance, d’énervement, d’agressivité, etc.

La shungite est une pierre de désintoxication !

Voilà brièvement quelques-unes de ces caractéristiques.

Ce n’est donc pas étonnant que nous ayons adopté cette roche car elle nous veut du bien dans le sens où elle aide le vivant à redevenir … normal. Ainsi nous avons commencé à la commercialiser en complément de nos autres produits sur les salons.

Nous ne sommes ni minéralogistes, ni lithothérapeutes et vendons de ce fait uniquement la shungite. Nous l’avons étudié, analysé et recueilli de nombreux témoignages. Au fil des années nous avons acquis une certaine expérience, un peu d’expertise sur cette roche que nous partageons volontiers avec vous à travers des articles sur ce blogshop, ou lors d’une prochaine rencontre sur un salon ou encore lors d’un exposé sur le sujet.

Merci à Dame Nature pour les bonnes surprises qu’elle nous réserve.

La Shungite – son histoire

La shungite ne manque pas d’air et d’histoires, il suffit de pianoter sur internet pour s’en rendre compte.

Son origine remonte à des temps immémorables, pensez donc, quelque deux milliards d’années ?! Elle apparaît vers le milieu de l’époque Archéozoïque ou Précambrienne – de 4 320 à 570 millions d’années – époque qui marque le début de la minéralisation de notre planète, la Terre.

Notre Terre, vieille déjà de 52 milliards d’années, commence donc à devenir visible. Je conseille ici la lecture du chapitre Histoire ésotérique de la Terre, de l’homme et de l’animal dans « L’Animal Intérieur » de Pierre Lassalle (disponible en ebook L’Animal Intérieur). Une synthèse remarquable en quarante pages sur les origines de la Terre, de l’animal, de l’homme … et de son Âme. Avis aux amateurs !

À l’époque Archéozoïque tout est en chaleur, en fusion, et la shungite se forme sans doute à partir de micro-organismes issus d’océans primaires. Elle passe progressivement de l’état liquide à l’état solide. Ce n’est pas à proprement parlé du charbon ou du pétrole, car ceux-ci apparaissent 500 millions d’années plus tard. Ce solide n’est ni un véritable carbone, ni un vrai minéral. D’ailleurs il n’est pas reconnu par l’Association internationale de minéralogie. Cette roche garde donc tout son mystère. Est-elle d’origine terrestre ? Est-elle d’origine météoritique ? Regina Martino, dans son livre « La Shungite, énergie de vie » apporte des éclaircissements. Je trouve son ouvrage simple et instructif, une bonne entrée en matière si j’ose dire.

Que doit-on retenir ?

La shungite est sans doute connue depuis longtemps par les habitants des abords du lac Onega, là où se trouvent les gisements. Mais elle n’est pas exploitée, son heure n’a pas sonnée.

Elle est en quelque sorte « découverte » après la Renaissance, époque qui marque le début de l’ère moderne et de l’émancipation de l’être humain face au monde spirituel.

Le premier à s’y intéresser est Pierre 1er de Russie (1672 – 1725) après que des ouvriers, empoisonnés à produire du cuivre, se seraient guéris en trois jours après avoir bu de l’eau s’écoulant sur un dépôt de shungite, appelé en ce temps-là « pierre d’ardoise ». Le tsar ordonne une étude sur cette eau et les hommes découvrent alors les propriétés étonnantes de l’eau de shungite pour soigner le scorbut, les maladies du foie ou encore la dysenterie fréquente dans ses armées. Lui et sa famille en expérimentent aussi les propriétés antiseptiques. Il fait construire des thermes, appelés « Eaux Martiales », à Konchezero, proche du lac Onega où il s’y rend fréquemment. Il ordonne aussi par décret à chacun de ses soldats d’avoir sur lui un morceau de shungite, ainsi que dans la gourde d’eau en guise de désinfectant. C’était un convaincu.

Suite à cet épisode, le temps et les conflits passant par-là, la pierre d’ardoise retombe dans l’oubli et l’anonymat.

Il faut attendre l’an 1960 pour qu’elle ressorte progressivement de l’ombre. Nous sommes à l’aube de l’avènement de l’informatique et des télécommunications hautes fréquences !

L’Univers est sage et lance un appel. La pierre d’ardoise capte le message et tient à peu prêt ce langage.

Il est temps que l’être humain redécouvre et dévoile mes secrets. J’ai eu 2,2 milliards d’années pour me bonifier, je suis prête. Mon heure est venue, les hommes, dans leur course matérialiste irraisonnée, vont avoir besoin de moi.

Le feu passe au vert et tout va très vite.

1960 – Les chercheurs russes créent de nouveaux protocoles pour mettre en évidence les propriétés de la shungite. Grigory Andrievsky avec sa cinquantaine de publications en est un des piliers.

1970 – Eiji Osawa, chercheur japonais, émet l’hypothèse qu’un carbone complet en forme de ballon de football pourrait exister.

1985 – Harold Kroto, Robert Curl et Richard Smalley découvrent le footballène d’Osawa, le C60 baptisé fullerène, nommé ainsi d’après Richard Buckminster Fuller, créateur du concept architectural de dôme géodésique et architecte du pavillon des États-Unis à l’exposition universelle de Montréal en 1967. Les trois chercheurs recevront le prix Nobel de chimie en 1996 pour leur découverte.

1992 – Peter Buseck du département de géologie et de chimie d’Arizona State est le premier à trouver des fullerènes à l’état naturel dans un échantillon de shungite de type I ayant un taux de carbone entre 75% et 98%.

1995 – Ebbesen suggère que les fullerènes trouvés par Buseck ont été générés artificiellement par le laser utilisé pour mettre en évidence des fullerènes dans le carbone. L’argument est contesté par Busek et Tsipursky la même année.

1998 – G. Parthasarathy confirme avoir trouvé des fullerènes dans de la shungite de type I extraite des mines proche de Kondopoga à 60 km au sud-ouest de Shunga, le village qui a donné son nom à la shungite.

2000 – Renikov et Polekhovskii mesurent une faible concentration de fullerènes dans des échantillons de type I.

2003 – Mossman ne trouvent pas de fullerènes dans la shungite provenant de différents endroits autour du lac Onega.

2006 – Alekseev conduit une étude sur le mécanisme de formation des fullerènes dans la shungite. Il en trouve dans la shungite de type I et III. La même année des chercheurs de tous pays se réunissent à Petrozavodsk pour un colloque entièrement dédié à la shungite.

2013 – Oleg Mosin et Ignat Ignatov confirment le faible pourcentage de fullerènes – 0,001% – trouvé dans la shungite extraite de la mine de Zazhoginsky contenant 30% de carbone et décrivent précisément les applications et les propriétés de la roche.

Comme vous pouvez le voir il y a rebondissements et matière à controverse. Il faudra sans doute encore un peu de temps et un cœur vaillant aux scientifiques pour qu’ils arrivent à élucider les origines et les mystères de la pierre d’ardoise. La shungite et plus spécifiquement cette molécule, le fullerène, passionnent nombre de chimistes et de physiciens autour du globe.

La Shungite – ce que dit la science

crédit photo : Kalinin Yuri Klavdievitch, Doctorat en Sciences Techniques

Il est vrai qu’on nous pose de nombreuses questions sur la shungite. En général ce sont un peu les mêmes qui reviennent, mais pas seulement. Parfois il est aisé de donner une réponse juste, et parfois c’est plus compliqué. Pourquoi ?

Mais parce que les scientifiques eux-mêmes tâtonnent au sujet de la pierre ardoise. Ils se challengent entre eux, revoient leurs analyses plus en profondeur, changent de dispositifs d’étude.

Alors que dit la science au sujet de la shungite ?

Eh bien justement la réponse n’est pas simple. En effet savez-vous qu’il existe plus de 1 500 papiers scientifiques sur la shungite ? Et plus de 20 000 sur la fameuse molécule de carbone C60 qui donnerait à la shungite toutes ses vertus, à savoir le fullerène ?

Au lieu de vous ennuyer avec une longue synthèse barbante sur ce que dit la science nous allons vous donner les moyens d’y répondre par vous-même.Vous pourrez ainsi répondre aux questions :

  • La shungite est-elle vraiment une pierre miracle ou est-ce une arnaque ?
  • Est-elle dangereuse ?
  • Qu’elles sont ses vertus ?
  • D’où vient-elle ?
  • Les gisements sont-ils importants ?
  • Quelles types de shungite peut-on trouver ?
  • Y a-t-il des fullerènes dans la shungite ?
  • Si oui, combien ?
  • Est-elle radioactive ?
  • Absorbe-t-elle la radioactivité ?
  • Purifie-t-elle l’eau ?
  • Peut-on l’utiliser dans l’agriculture ?
  • etc.

Ces réponses vous les trouverez en parcourant les papiers scientifiques anglais de référence ci-dessous. Vous pouvez visualiser la première page de chaque article en cliquant sur l’icône PDF. Si un titre vous intéresse, vous pouvez en avoir l’aperçu et l’ajouter dans le panier. Lorsque vos choix sont fait vous pouvez passer commande gratuitement. La boutique vous enverra alors un courriel avec les liens de téléchargement des documents demandés. Merci de respecter les copyrights.

Voici la liste des articles scientifiques téléchargeables actuellement.

 

Fullerenes from the Geological Environment

Peter R. Buseck, Semeon J. Tsipursky, Robert Hettich

Science, 10 July 1992, vol. 257, p. 215–217

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Origins of Fullerenes in Rocks

T.W. Ebbesen, H. Hiura, J.W. Hedenquist, C.E.J. de Ronde, A. Andersen, M. Often, V.A. Melezhik

Science, 16 June 1995, vol. 268, p. 1634–1635

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Concerning fullerenes in shungite

Robert L. Hettich, Peter R. Buseck

Carbon, 1996, vol. 34, no. 5, p. 685–687

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Shungites: The C-Rich rocks of Karelia, Russia

P.R. Buseck, L.P. Galdobina, V.V. Kovalevski, N.N. Rozhkova, J.W. Vallet, A.Z. Zaidenberg

Journal of the mineralogical association of Canada, vol 35 December 1997

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Occurrence of natural fullerenes in low grade shungite from Karelia, Russia

G. Parthasarathy, R. Srinivasan, M. Vairamani K. Rravikumarn A.C. Kunwar

Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 62, no. 21/22, p. 3541–3544, 1998

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Amorphous Shungite Carbon: A natural medium for the formation of fullerenes

V. A. Reznikov, Yu. S. Polekhovskii

Technical Physics Letters, vol. 26, No. 8, 2000, p. 689–693

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Extraction of fullerenes from shungite carbon by water-containing solvents

N.N. Rozhkova, G. V. Andrievsky, L.I. Derevyanchenko, V.K. Klochkov, E. Shulyakovskaya

1st World conference on carbon “Eurocarbon 2000”, July 2000 Berlin

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Testing of fullerenes in geologic materials: Oklo carbonaceous substances, Karelian shungites, Sudbury Black Tuff

D. Mossman, G. Eigendorf, D. Tokaryk, F. Gauthier-Lafaye, K.D. Guckert, V. Melezhik, C.E.G. Farrow

Geology, 2003, vol. 31, p. 255–258

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A giant Palaeoproterozoic deposit of shungite in NW Russia: genesis and practical applications

V.A. Melezhika, M.M. Filippov, A.E. Romashkin

Ore Geology Reviews 24, 2004, p. 135–154

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A Possible Mechanism of Formation of Fullerene Nanoparticles in Shungites

N.I. Alekseev, D.V. Afanas’ev, B.O. Bodyagin, A.K. Sirotkin, N.A. Charykov, and O.V. Arapov

Russian Journal of Applied Chemistry, 2007, vol. 80, No. 1, pp. 139–146

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The Structure and composition of natural carbonaceous fullerene containing mineral shungite

O. Mosin, I. Ignatov

International Journal of Advanced Scientific and Technical Research, Issue 3 volume 6, Nov.–Dec. 2013

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